"Je suis une alcoolique."
J’ai mis énormément de temps avant de pouvoir dire ces mots à voix haute. J’ai d’abord essayé de les prononcer seule, devant le miroir, sans me juger. Je ne suis toujours pas certaine d’avoir vraiment réussi cette étape-là…
Ensuite, je l’ai énoncé lors de mes rendez-vous au Centre. Je l’ai finalement avoué à ma famille. Et maintenant, je dois vivre avec cette vérité. Parfois, c’est un poids. Parfois, je l’assume presque fièrement, comme si c’était une bonne chose, que j’avais de quoi me vanter. Récemment, j’ai même découvert que cela peut m’être utile dans certaine situations. Très étrange, n’est-ce pas ? Je crois que j’ai encore trop de temps pour réfléchir…