La vérité et autres mensonges

Une pile électrique

Complètement barge. Oui, je pense que c’est le meilleur terme pour me qualifier, ces derniers temps. J’ai passé un weekend pourri. J’ai envie de retourner dans les bars, de sortir danser et hurler des paroles de chansons en anglais que je comprends à peine parce que le son est trop fort et que j’ai trop bu, de finir la nuit quelque part et de me réveiller sans savoir où… L’aventure de mes nuits. Voilà ce qui me manque, voilà ce à quoi je n’arrête pas de penser.
Pourtant, je n’ai pas arrêté totalement de boire. Alors, ça ne devrait pas me manquer autant. Si on fait un petit bilan, j’ai réussi à passer au total trois jours sobre sur dix. Même pas la moitié. On va encore dire que je suis dure avec moi-même, mais je suis comme ça, impossible de m’en empêcher.

Je sais que j’ai déjà une forte tendance à faire n’importe quoi et à prendre de mauvaises décisions sur un coup de tête. Mais avec l’alcool, c’est encore pire. On est au niveau du cliché d’écrire un texto à son ex, alors que c’est bien la dernière chose à faire… Il faut vraiment que j’arrête d’essayer de maintenir un lien avec des gens qui s’en foutent.

J’ai acheté un punching-ball. Plus pratique que de cogner dans mes murs. Et puis, comme ça, je peux me déchaîner plus longtemps. Parce que j’en ai besoin, de ce défoulement, d’essayer de m’épuiser pour pouvoir m’endormir sans faire de rêves idiots.

Tant de pensées, de trucs à faire, d’idées… putain ça s’arrêtera quand ? J’ai l’impression d’être un jeu vidéo qui ne possède pas de menu "pause". L’histoire se déroule, la quête continue défi après défi, les heures passent, et on en voit pas la fin. Ouais, peut-être que je suis entrain de devenir une sorte de robot, de chose qui avance sans se préoccuper de rien d’autre que d’avancer…

"J’ai décidé d’oublier l’amour. Je ne crois vraiment qu’en moi-même. Je ne m’intéresse pas beaucoup aux autres. Je préfère être seul. Je suis un solitaire. Mon idée du bon temps, c’est de rester tout seul dans ma chambre pendant huit heures." Joe Strummer